Blog d'un anar déchois

L'Universalisme se définit en général comme la considération à égalité des différentes ethnies peuplant la terre (l'inverse du racisme, quoi). Pour moi ma mère m'a toujours enseigné et aimer et respecter tout le monde, sauf les cons. Prenant en considération qu'on choisit pas ses chances dans la vie, ni son milieu, ni son éducation, ni son hérédité, j'y inclus aussi les cons. Et des fois c'est une souffrance je vous dit pas - enfin si je vous le dis plus bas - mais c'est un choix conscient. Accepter tout le monde donc comme ses égaux, grands, petits, noirs, blancs, riches, pauvres, etc etc. 

L'autre est un autre moi, avec ses qualités et ses faiblesses. Si on accepte pas l'autre, on lui refuse le droit à lui ou à d'autres de nous accepter. 

Alors est ce qu'on doit toujours être d'accord avec tout le monde sous prétexte de supporter tout le monde ? Non. Evidemment que non, sinon on serait des robots sans âme. Mais ce qu'on ne sait plus à l'ère des réseaux sociaux c'est qu'on peut ne pas être d'accord, même jusqu'à considérer l'autre comme un imbécile fini, sans pour autant se faire la guerre ou pire la guerre froide. C'est même un signe d'intelligence. Rien ne devrait empêcher la communication, lui qui refuse la communication c'est s'avouer aux autres et à lui même qu'il est pas capable d'argumentation. Mais je suis convaincu qu'au delà des aptitudes littéraires qu'on a, tout le monde n'a pas le même bagage, on est tous capables d'exprimer des idées. 

Je ne juge personne d'avance, enfin j'essaye. Parfois je peux être moqueur, ouais, mais ça c'est pas méchant, au contraire c'est une marque de sympathie. Il y a une seule chose que je juge, parce que j'en ai souvent été victime ne serait ce qu'avec ma dégaine de clodo, c'est les a priori et l'intolérance. Et même, je le prends plus comme un défi aujourd'hui. Tu me juges à tort sur une impression ou des oui dires ? D'accord, bah je vais te prouver que je je vaux mieux que ce que tu crois, et en même temps te prouver à toi que tu vaux mieux que juger les gens sur des bêtises quand ce serait les premiers à te tendre la main si un jour t'avais un vrai problème (genre un accident de moto, se retrouver à la rue ou en prison, peu importe...) Des fois c'est affreux, c'est hyper douloureux de savoir qu'on a raison et qu'on s'en prend plein la gueule. Pas seulement du point de vue de l'orgueil, mais que si on veut être quelqu'un de bien chaque critique, chaque rejet on se pose la question de savoir si la personne a pas en partie raison (c'est le revers de l'empathie) et donc si on a pas foiré quelque chose dans sa vie. Mais c'est un choix, il vaut mieux faire face aux critiques que se faire juger par sa conscience. C'est beaucoup plus difficile qu'avoir une vision binaire de la vie, mais ça en vaut la peine, en tous cas c'est mon point de vue.